Tandis que Nicolas Sarkozy observe un silence total depuis la publication, jeudi, d'un communiqué par l'Elysée officialisant son divorce par consentement mutuel, Cécilia Sarkozy est revenue une nouvelle fois dans Elle sur les raisons de cette rupture, après avoir accordé une première interview à l'Est républicain publiée vendredi.
"Avec Nicolas, nous avons connu des épreuves et nous avons tenté de rebâtir, de reconstruire ensemble. J'ai essayé de sauver ma famille, j'y ai mis toute ma force, toute mon âme, tout mon coeur, mais je ne pouvais plus vivre dans le faux-semblant", explique Cécilia Sarkozy dans le magazine féminin, qui a avancé pour l'occasion sa parution de deux jours.
"Je suis une femme qui n'était pas faite pour vivre dans la lumière. Mon destin m'y a poussée, m'y a entraînée. Aujourd'hui, je rétablis ma vérité", ajoute-t-elle.
L'ex-épouse du chef de l'Etat dément les rumeurs sur un "pacte" secret conclu avec Nicolas Sarkozy pendant la campagne pour afficher une unité de façade.
"J'ai toujours agi en pensant à ma famille et non par calcul. Nicolas et moi n'avons jamais menti. Nous avons essayé de rebâtir, de sauver notre couple. Jusqu'au bout", affirme-t-elle.
Elle ajoute qu'elle estimait qu'il était "de son devoir" d'être aux côtés de son époux pendant la campagne. "C'était mon devoir d'épouse. Je ne voulais surtout pas être un problème pour lui, je voulais être à ses côtés, l'aider à réaliser son ambition", explique-t-elle avant d'ajouter "nuit et jour, pendant vingt ans, je ne l'ai pas lâché mais, aujourd'hui, il n'a plus besoin de moi".
Interrogée sur son meilleur souvenir à l'Elysée, Cécilia Sarkozy évoque la libération des infirmières bulgares. "C'est le moment le plus dur et le plus intense qu'il m'ait été donné de vivre".