Une troisième gifle ou une main tendue aux francophones ? EDUCATION mer 12 déc La commission de l'Enseignement du parlement flamand doit voter jeudi le décret qui placerait l'inspection pédagogique et linguistique des écoles francophones des communes à facilités sous tutelle flamande.
Selon Kris Van Dijck (N-VA), un des initiateurs du projet, il ne s'agit pas d'une "troisième gifle" pour les francophones mais d'une "main tendue".
Francophones et flamands pas d’accord Francophones et flamands ne sont pas d'accord pour dire qui est compétent pour cette inspection dans les écoles francophones. La Flandre dit qu'elle paie et qu'elle est dès lors compétente. Des négociations à ce sujet entre les ministres de l'Enseignement n'ont pas abouti. Les partis flamands ont dès lors décidé de fondre leur position dans un décret interprétatif.
Discussion et auditions La discussion de cette proposition de décret a débuté le mois dernier. Des auditions ont été organisées la semaine passée au parlement flamand. Des directions d'écoles et des comités de parents ont été entendus. Selon M. Van Dijck, il s'agissait d'informer les écoles, les parents et les enfants sur les objectifs et les conséquences de ce décret.
Demain, le texte sera discuté et voté. "Je pars du principe que le décret sera voté", dit M. Van Dijck pour qui "on part de la Constitution telle qu'elle existe". Il a cité un titre de La Libre Belgique ("La troisième gifle devient une main tendue") qui prouve, selon lui, que les écoles seraient respectées dans leur spécificité.