rose Membres
Nombre de messages : 350 Age : 77 Localisation : devant mon ordinateur Emploi/loisirs : les forums Date d'inscription : 20/09/2007
| Sujet: miss belgique Lun 17 Déc - 19:03 | |
| Alizée Poulicek, Miss Belgique en pays flamand Alizée Poulicek s'est fait reprocher de ne pas parler le néerlandais. Une lacune qu'elle va devoir gommer. Le podium de Miss Belgique est un beau symbole. Fabienne Kabeya, 1re dauphine, Bruxelloise, Jade Van De Walle, 2e dauphine, Flamande et Alizée Poulicek, Wallonne. N'est-ce pas cela la Belgique, une diversité amenée à communier?A peine couronnée, déjà contestée. Alizée Poulicek, 20 ans et 16e francophone (en 40 éditions) à être élue Miss Belgique, n'a pas été épargnée pour sa méconnaissance du néerlandais. Amenée à se défendre dans les deux langues lors de la dernière épreuve de la soirée, la jeune Liégeoise n'a pas compris la question posée en néerlandais pas Ann Van Elsen. Une incompréhension qui déclenchait des huées que la jeune demoiselle eut bien du mal à digérer. "Je n'ai pas apprécié", a-t-elle déclaré. "Je me suis sentie humiliée. On ne m'a pas laissé une chance. Lorsque j'ai quitté la scène à cet instant, j'ai cru que tout était perdu" avoue cette grande blonde, qui a déjà connu plusieurs expériences dans le mannequinat. Heureusement, les autres filles lui ont remonté le moral en coulisse. Question de critèresLa conférence de presse ne s'articulera d'ailleurs qu'autour de cet incident, certains journalistes flamands (voire francophones) restant consternés par la méconnaissance du flamand de la nouvelle miss. A l'instant où la demoiselle s'est montrée incapable de parler néerlandais, peu croyaient encore en ses chances. D'autant que toutes les autres candidates réussissaient avec brio l'épreuve linguistique. Le jury et le public, appelés à voter par sms, ont finalement retenu d'autres critères. Et on ne peut leur donner tort. S'il est indispensable qu'une reine de beauté d'un pays maîtrise plus ou moins bien les langues de la nation qu'elle représente, cet élément ne doit pas être le seul à entrer en ligne de compte. En outre, "on ne m'a pas laissé une chance de parler. Dès l'instant où j'ai avoué ne pas avoir compris la question, je me suis fait sifflée. Vous parlez d'un respect", avance-t-elle. "Je crois en plus que s'il fait partie d'un critère de sélection , il n'est pas primordial. C'est comme si on éliminait quelqu'un à cause de ses origines, de sa religion, de son éducation ou de son statut social. Cela n'a pas de sens", s'indigne-t-elle. Symbole belgeCela dit, "je promets d'apprendre. J'ai déjà progressé, mais cela n'a pas suffit visiblement" confiait-elle, émue. "En outre, mon petit copain parle le néerlandais. Et avec une maman comme professeur de langue, je n'ai pas d'excuse non plus", sourirait-elle. Alizée Poulicek se félicitait qu'une francophone soit à nouveau élue. "Je suis contente, en effet. Cela permettra d'augmenter la visibilité des Miss du côté francophone". Et comme le soulignait quelqu'un dans l'assemblée, avec une 2e dauphine néerlandophone et une 1re dauphine bruxelloise, quoi de mieux pour symboliser notre pays ? Alizée sait maintenant ce qu'elle doit faire. Elle l'a promis. (LS) Alizée Poulicek, Miss Belgique en pays flamand Alizée Poulicek s'est fait reprocher de ne pas parler le néerlandais. Une lacune qu'elle va devoir gommer. Le podium de Miss Belgique est un beau symbole. Fabienne Kabeya, 1re dauphine, Bruxelloise, Jade Van De Walle, 2e dauphine, Flamande et Alizée Poulicek, Wallonne. N'est-ce pas cela la Belgique, une diversité amenée à communier?A peine couronnée, déjà contestée. Alizée Poulicek, 20 ans et 16e francophone (en 40 éditions) à être élue Miss Belgique, n'a pas été épargnée pour sa méconnaissance du néerlandais. Amenée à se défendre dans les deux langues lors de la dernière épreuve de la soirée, la jeune Liégeoise n'a pas compris la question posée en néerlandais pas Ann Van Elsen. Une incompréhension qui déclenchait des huées que la jeune demoiselle eut bien du mal à digérer. "Je n'ai pas apprécié", a-t-elle déclaré. "Je me suis sentie humiliée. On ne m'a pas laissé une chance. Lorsque j'ai quitté la scène à cet instant, j'ai cru que tout était perdu" avoue cette grande blonde, qui a déjà connu plusieurs expériences dans le mannequinat. Heureusement, les autres filles lui ont remonté le moral en coulisse. Question de critèresLa conférence de presse ne s'articulera d'ailleurs qu'autour de cet incident, certains journalistes flamands (voire francophones) restant consternés par la méconnaissance du flamand de la nouvelle miss. A l'instant où la demoiselle s'est montrée incapable de parler néerlandais, peu croyaient encore en ses chances. D'autant que toutes les autres candidates réussissaient avec brio l'épreuve linguistique. Le jury et le public, appelés à voter par sms, ont finalement retenu d'autres critères. Et on ne peut leur donner tort. S'il est indispensable qu'une reine de beauté d'un pays maîtrise plus ou moins bien les langues de la nation qu'elle représente, cet élément ne doit pas être le seul à entrer en ligne de compte. En outre, "on ne m'a pas laissé une chance de parler. Dès l'instant où j'ai avoué ne pas avoir compris la question, je me suis fait sifflée. Vous parlez d'un respect", avance-t-elle. "Je crois en plus que s'il fait partie d'un critère de sélection , il n'est pas primordial. C'est comme si on éliminait quelqu'un à cause de ses origines, de sa religion, de son éducation ou de son statut social. Cela n'a pas de sens", s'indigne-t-elle. Symbole belgeCela dit, "je promets d'apprendre. J'ai déjà progressé, mais cela n'a pas suffit visiblement" confiait-elle, émue. "En outre, mon petit copain parle le néerlandais. Et avec une maman comme professeur de langue, je n'ai pas d'excuse non plus", sourirait-elle. Alizée Poulicek se félicitait qu'une francophone soit à nouveau élue. "Je suis contente, en effet. Cela permettra d'augmenter la visibilité des Miss du côté francophone". Et comme le soulignait quelqu'un dans l'assemblée, avec une 2e dauphine néerlandophone et une 1re dauphine bruxelloise, quoi de mieux pour symboliser notre pays ? Alizée sait maintenant ce qu'elle doit faire. Elle l'a promis. (LS) | |
|